GIEE Diversification et Adaptation au Changement Climatique

La réunion de lancement de l’émergence du GIEE DACC (Diversification et Adaptation au Changement Climatique) a eu lieu !

Un fort besoin d’accompagnement et un désarroi face à un besoin urgent de s’adapter au changement climatique ont été exprimés par 10 producteurs  : Que planter pour manger "demain" ? Ils ont commencé à planter, individuellement, des cultures innovantes (cacahuètes, fruits de la passion, bananiers, goyaviers, figuiers de barbarie, poivriers, pitaya...).

La conjoncture actuelle et le besoin d’adaptation au changement climatique les ont poussés à se lancer avec l’envie de planter des cultures résilientes en eau et/ou résilientes face aux maladies et aux ravageurs connus sous nos latitudes. Démunis face au manque d’informations et d’accompagnement sur le territoire, ils souhaitent s’organiser en collectif pour trouver des solutions et s’adapter, ensemble.

Dans une démarche agroécologique, leur réflexion se veut globale : quelles sont les associations de cultures possibles pour favoriser la symbiose entre les plantes et la rétention d’eau ? Quel environnement créer pour favoriser la productivité de ces cultures et s’assurer de performances économiques ?

Les producteurs souhaitent donc :

• Partager leurs expériences et acquérir des références technico-économiques collectives et adaptées au climat du Var par du suivi de ces cultures innovantes (itinéraires techniques et coût de revient)
• Rencontrer un prévisionniste météorologue et une ONG spécialisée dans la désertification et les systèmes oasiens
• À terme, développer la filière fruits exotiques et en assurer la commercialisation

Objectifs du GIEE

L’idée du GIEE est de continuer leurs recherches et leurs expérimentations en bénéficiant d’un appui technico-économique, de recherches bibliographiques, d’échanges entre producteurs mais également avec des experts du sujet (Yoan Lorito, prévisionniste météorologue de météo varoise et l’ONG Cari, spécialisée dans le développement agricole en zone sèche).

Journée de cohésion

Une journée de cohésion aura lieu en janvier avec un chantier participatif (taille de pitayas et visite d’une serre d’avocatiers), intervention de l’ONG Cari et atelier de co-construction du plan d’action sur 3 ans avec les producteurs.trices dans une optique d’acquérir des références technico-économiques et suivre ces cultures sur plusieurs années. Cette journée sera ouverte à un groupe plus large de producteurs.trices.

Développement de la filière

Dans la phase de reconnaissance et d’animation du GIEE sur 3 ans (2025-2028), des actions de développement et de structuration de la filière pourront également voir le jour (sensibilisation du public, recherche de débouchés etc...) ainsi qu’un travail plus poussé sur la gestion de l’eau (certains producteurs du groupe vont se former cette année à l’hydrologie régénérative).

Le groupe cherche, par la diversification, à s’adapter à des conditions climatiques qui évoluent, l’idée est de réfléchir à des cultures qui soient également résilientes face aux maladies et ravageurs connus sous nos latitudes. C’est pour cette raison que la GIEE est ouvert à des cultures moins résilientes en eau que les cultures de pitayas ou le figuier de barbarie étudiées dans le cadre du projet CHAM’EAU.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter Lola Lerceteau agribiovar.lerceteau@bio-provence.org
06 13 24 37 77