GIEE volaille amélioration de l’autonomie alimentaire de leur ferme
Dans une démarche réflexive sur tous les aspects de leur production, le collectif développe l’autonomie des exploitations en utilisant et valorisant les ressources de leur territoire par l’entraide entre agriculteurs et agricultrices. Pour cela, les éleveuses, qui ne peuvent pas produire directement les aliments pour leurs poules sur leurs fermes, cherchent de nouveaux fournisseurs locaux de céréales et protéagineux permettant ainsi de réduire le transport des aliments et d’avoir des coûts d’approvisionnement moins élevés. Le groupe réfléchit aussi à la possibilité d’acheter un outil collectif et transportable pour broyer et mélanger l’aliment sur chaque ferme.
Afin d’avoir une utilisation locale de l’ensemble de leurs produits par la production de terrines de volailles dans un rayon de 45km autour de chaque élevage, le groupe cherche en parallèle des ateliers de transformation ou des partenaires en capacité de valoriser les volailles réformées. Pour le moment, aucun partenaire local n’a été trouvé, à part un potentiel en 2023.
Le GIEE a également pour l’objectif de sensibiliser les agriculteurs et agricultrices du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône aux pratiques plus durables. Ainsi, afin de valoriser la grande valeur agronomique du fumier de fientes localement, les éleveuses du GIEE sont à la recherche de partenariats avec des maraîchers locaux.
Afin d’améliorer les pratiques et d’assurer la durabilité des exploitations, la réalisation d’un état des lieux des races de volailles locales et adaptées au territoire a permis d’orienter les éleveuses vers des races choisies en fonction de leur rusticité, de leur résistance aux maladies et leur rusticité, de leur résistance aux maladies et leur bonne qualité gustative. L’approvisionnement de poulettes pour ces races reste néanmoins un obstacle. Dans cette optique, les éleveuses se sont également formées à la naissance des poussins, dans la perspective de développer éventuellement un atelier.
Enfin, une augmentation des arbres et une couverture semi-permanente du sol améliorent le parcours des volailles, apportant plus de bien-être aux poules ainsi qu’un complément alimentaire intéressant. Les éleveuses ont planté des arbres, et une expérimentation de couvert végétaux est en cours sur plusieurs parcours. Elle permettra d’identifier les espèces qui se développent bien dans les conditions pédoclimatiques locales, ainsi que leur impact sur l’alimentation et le bien-être des volailles.
Fausta GABOLA (Animatrice et conseillère maraîchage et volailles bio à Agribio 84 et Agribio 13)
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