Groupes d’échanges
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Les techniciens du réseau Bio de PACA organisent régulièrement des groupes d’échanges techniques par filière.
Ces rendez-vous sont l’occasion pour les producteurs de partager leurs expériences vis-à-vis des questions techniques, climatiques, phytosanitaires, de leur stratégie de commercialisation ou encore des essais et expérimentations à l’œuvre dans chaque filière.
Retrouvez dans cette rubrique les prochains rendez-vous proposés par le réseau, mais aussi des documents ou comptes-rendus issus de ces échanges techniques au sein du réseau des agriculteurs bio.
Un espace What"s App sur les Grandes Cultures bio en PACA est animée par Agribio 04. Il vise à faciliter les échanges entre agriculteurs et techniciens de cette filière.
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Assainissement précoce contre l’agrile du poirier
Le 29 juin 2022 les producteurs de poires et techniciens étaient conviés à une visite/démonstration d’assainissement précoce des dégâts de l’agrile, chez Claude Vignaud à Graveson.
Le compte rendu avec photos se trouve en téléchargement ici : -
Groupe d’échanges techniques Arboriculture Bio "Bilan de campagne 2015"
Le groupe d’échange "Bilan de campagne 2015" a eu lieu le 15 décembre 2015 à Cavaillon sur l’exploitation de Bernard SARNETTE.
Retour d’expérience sur la Biodynamie et les autres pratiques culturales sur les différentes variétés de pommes ainsi que les pathologies et les autres difficultés rencontrées.
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Technique de blocage de ponte avant traitement AO
Bilan de la commande groupée de cagettes à reine.
A la suite de la journée technique du 17 Novembre qu’une commande groupée de cagettes à reines de type « Scalvini » a été proposée au sein du réseau FNAB par l’intermédiaire d’Agribio 13 rassemblent de nombreux apiculteurs aussi bien bio que conventionnels.
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Caractérisation des exploitations maraichères diversifiées de petites surfaces
GO-PEI : Un projet de mise en place d’un Groupe Opérationnel (GO) dans le Cadre du Partenariat Européen pour l’Innovation (PEI)
Communiqué de presse (5 déc 2016)
Depuis quelques années de plus en plus de porteurs de projets souhaitent s’installer sur des systèmes agricoles innovants : maraîchage biologiques sur petites surfaces ; souvent en dehors du parcours classique d’installations. Parallèlement de nombreux producteurs installés souhaitent faire évoluer leurs pratiques culturales vers des techniques agro écologiques. Or nous observons un cruel manque d’outils d’aide à l’installation et aux changements de pratiques.
C’est pourquoi les agriculteurs biologiques et porteurs de projets expriment un besoin important de disposer de références technico économiques locales pour évaluer la viabilité d’un système de production en maraîchage biologique diversifié sur petites surfaces. Face à ce besoin le réseau Bio de PACA (la fédération régionale et les agribios) a répondu à un appel à projet : mise en place des groupes opérationnels du Partenariat Européen pour l’Innovation. Ce projet est conduit en partenariat et avec l’appui de l’INRA (François Léger) et le GRAB (Catherine Mazollier).
Un travail de 6 mois a été entrepris pour répondre en 2017 à un projet plus ambitieux.
Cette phase préparatoire devrait permettre de :
– définir le système « maraichage bio diversifié sur petites surfaces »
– cibler le type de références techniques et technico économique à collecter et réfléchir à la méthodologie
– identifier un réseau régional de producteurs
– consolider le partenariat
– affiner les objectifs et définir un programme d’action pour le futur appel à projet du PDR PACA sur l’opération 16.1 -
Journée d’échange Grandes Cultures Bio
L’objectif est de faire un état des lieux de la filière grandes cultures biologiques locale, et de recueillir vos besoins en termes d’accompagnement, formation, débouchés, etc.
Merci de nous informer de votre présence par e-mail ou téléphone :
AGRIBIO Bouches-du-Rhône
04.42.23.86.59 - agribio13@bio-provence.orgProgramme de l’après-midi :
14h – En salle : Intervention de Mathieu Marguerie, Conseiller grandes cultures bio- Actualités techniques en grandes cultures bio : point sur les essais de semis sous couvert, choix variétaux en blé, cultures du chanvre, couverts végétaux...
- Filières : dynamiques de conversion et perspectives d’évolution des marchés
- Vos projets, vos besoins… (n’hésitez pas à formuler vos attentes en amont de la réunion)
16h30 – Visite technique du Moulin Saint-Joseph et échanges avec le gérant
Cette rencontre est gratuite, et ouverte à tous les professionnels de l’agriculture : agriculteurs, techniciens, -
GIEE Cultivons la biodiversité pour améliorer les performances
Collectif de producteurs souhaitant favoriser la biodiversité fonctionnelle (sauvage et cultivée) sur leurs fermes, en améliorant compétences et aménagements
GIEE : Groupement d’intérêt économique et environnementalDurée de l’engagement des producteurs : 3 ans
Une dizaine de producteurs impliquésLe groupe souhaite avancer dans l’évolution de ses pratiques vers une meilleure gestion de la biodiversité (naturelle et cultivée) pour éviter les traitements. Il s’agira donc de faire un atout de la biodiversité selon 3 grands axes :
[(1. [**Biodiversité génétique :*] diversité des variétés cultivées et associations de cultures
2. [**Biodiversité du milieu :*] amélioration de la qualité du milieu de vie pour les auxiliaires (haies, bandes fleuries ou enherbées, arbres…)
3. [**Biodiversité des rotations et des sols :*] densification (spatiale et/ou temporelle) des cultures grâce aux engrais verts pour casser les rotations par l’intégration d’espèces non-cultivées et améliorer la gestion de sa fertilité et de la couverture du sol par la mise en place d’engrais vert permanents)]**
[*En 2018, intervention sur :*]
Concevoir un verger maraicher[*En 2019, interventions d’experts sur :*]
Savoir identifier les insectes auxiliaires
Pouvoir accueillir la biodiversité sur sa ferme grâce à des aménagements[*En 2020, interventions d’experts sur :*]
Biodiversité fonctionnelle et insectes auxiliaires
Les couverts végétaux[*En 2021 :*]
Prévision d’un voyage d’étude
Restituion du projet2019 & 2020, ont été l’occasion également de tester différentes pratiques agro écologiques inspirées par les formations et interventions d’experts proposées par Agribio Alpes-Maritimes grace au soutien financier de la DRAAF
Les retours d’experiences sont a retrouver en cliquant sur le lien -
Journée technique - Taille des oliviers - 8 avril
Le domaine Champsoleil vous invite à participer à une journée technique sur la taille des oliviers le lundi 08 Avril 2019, organisée en partenariat avec Agribio06, la chambre d’agriculture, la MSA et des fournisseurs de matériel spécifique.
Rendez-vous le lundi 08 avril 2019 au domaine de Champsoleil (Chemin de Sembola, 06 340 La Trinité)
RDV 9h00 pour un covoiturage sur le parking de Décathlon à la TrinitéJournée libre et gratuite, n’hésitez pas à nous prévenir de votre venue par mail : agribio06.alex@bio-provence.org
Nous covoiturerons ensemble sur le verger tout proche pour limiter le nombre de voitures sur place.
Déjeuner sous forme de repas partagé, bio de saison et local c’est l’idéal !
Programme de la journée :
– Quelles mesures de sécurité et quels matériels de protection lié à la taille et au travail en hauteur ?
Cédric Moirano. MSA Provence Azur– Physiologie de l’olivier et méthodologie de taille. Comment limiter les maladies et ravageurs ? Comment favoriser la production ? Quelle approche pour faire les bons choix de taille ? Les erreurs à éviter.
Maud Damiens. Chambre d’agriculture des Alpes-Maritimes– Démonstration de taille et de matériel de taille : matériel électrique vs pneumatique, nacelle automotrice
Domaine de Champsoleil, Ets Pellegrino (Italie), Trinité motoculture (fournisseur local Paillons), Coopératives du département.Dans la conduite de l’oliveraie, la taille est un des points clé de réussite. C’est cette opération qui permet directement et indirectement d’arriver au résultat recherché : une belle production !
C’est la taille qui améliore l’aération et l’ensoleillement et donc réduit les maladies courantes telles que l’œil de paon, la cercosporiose, les cochenilles et fumagine, etc…
C’est la taille qui favorise l’équilibre entre fructification et croissance végétative et qui donc réduit l’alternance, en alimentant correctement chaque rameau porteur des fruits et en assurant le renouvellement et donc les futures récoltes.
C’est encore la taille qui d’un point de vue pratique permet d’adapter l’arbre aux réalités de l’oléiculteur : temps et matériel pouvant être dédié à la protection de l’olivier, aux opérations de récolte, etc…
Le programme de cette journée se veut complet pour aborder la taille sous tous les angles techniques, agronomiques, économiques, matériels mais aussi la sécurité pour les tailleurs.
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Projet PimAB : Pratiques innovantes en maraîchage Biologique
Ce projet régional vise à démontrer et promouvoir la faisabilité technique et économique de diverses pratiques et outils en maraîchage biologique, grâce à l’organisation de journées techniques et la publication de différents supports. Financé par les fonds FEADER 1.2, il est coordonné par Bio de Provence-Alpes-Côte d’Azur et fédère Agribio05, Agribio06, Agribio13, Agribio83 et Agribio84, qui déploient, chacun, les actions sur leurs départements respectifs.
Grâce à ce projet, près de 25 visites et démonstrations ont été organisées sur des fermes en PACA, de 2019 à 2021, permettant d’aborder les thématique suivantes : phytothérapie, bandes fleuries, autoproduction de semences, auto-construction de matériel, planches permanentes, haies composites, irrigation économe en eau, fertilité des sols et petit matériel.
Suite à chacune de ces interventions, plusieurs documents techniques ont été produits (vidéos, fermoscopies, fiches techniques et articles), tous accessibles ci-dessous.1) Phytothérapie
La phytothérapie (purins, décoctions, tisanes…) a été abordée lors de 4 visites techniques, organisées dans le 06, le 13, le 83 et le 84, avec les interventions de Gérard AUGÉ.
Fiche technique / Article
2) Bandes fleuries
La thématique des bandes fleuries a fait l’objet de 3 visites techniques, organisées dans 05, le 83 et le 84, avec les interventions de Jérôme LAMBION (Grab).
Fiche technique / Article
3) Autoproduction de semences
L’autoproduction de semences a été présentée lors de 4 visites techniques, organisées dans le 05, 06, 83 et 84, avec les interventions de Chloé GASPARI (GRAB) et de Maxime SCHMITT (MSPM).
Fiche technique
4) Auto-construction de matériels
L’auto-construction de matériels a été le sujet de 2 démonstrations : une dans le 05, sur le véloryfort (intervention de l’Atelier Paysan) et une dans le 84, sur le triangle d’attelage (intervention de Farming Soul).
Article technique, Véloryfort, plus d’infos ICI
5) Planches permanentes
Les planches permanentes ont fait l’objet de 4 visites techniques, organisées dans le 06, le 13, le 83 et le 84, avec les interventions de Xavier DUBREUCQ et de Karim RIMAN.
Fiche technique / Article
6) Haies composites
Les haies composites ont été abordées lors d’une journée technique, organisée dans le 06, avec l’intervention de Daniele Ori (Agroof).
Fiche technique
7) Irrigation économe en eau
L’irrigation économe en eau a été présentée lors de 3 visites techniques, organisées dans le 06, le 83 et le 84, avec les interventions de Simon CORDIER (Ardepi)
Fiche technique / Article
8) Diagnostiquer la fertilité de son sol
La fertilité du sol et les méthodes de diagnostics ont fait l’objet de 2 démonstrations, organisées dans le 06 et le 83, avec les interventions de Sophie Dragon-Darmuzey.
Fiche technique
9) Petits matériels
Le petit outillage a été présenté lors de 2 démonstrations, organisées dans le 83 et le 84, avec les interventions de l’entreprise Terrateck.
10) Fermoscopies
Retrouvez l’ensemble des fermoscopies des fermes dans lesquelles les interventions techniques du projet étaient réalisées. Ces fiches technico-économiques ont été réalisées suite à des enquêtes menées auprès des producteurs et à des analyses comptables.
Sont détaillés : les résultats économiques, le parc matériel, les éléments techniques, le temps de travail, l’historique, la satisfaction des producteurs…
Ces fermoscopies visent, entre-autre, à fournir des éléments concrets et chiffrés pour alimenter la réflexion des porteurs de projets (conception et dimensionnement de leur ferme, par ex), mais aussi à apporter des regards croisés auprès d’agriculteurs déjà installés.
**Agribio 84
**Agribio 06
**Agribio 13
**Agribiovar
Financeurs du projet :
Ce projet est financé par la mesure 1.2 du Programme de Développement Rural de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, à hauteur de 70 076,98 euros d’aides publiques :
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CommBio
Accompagnement de la coopérative Alpes Coop Fruits pour l’organisation Amont-Aval de la filière de fruits bio du Sisteronais-Buëch.
Financement LEADER
Cette page a pour but de présenter le projet.
Période de réalisation 14mars 2019 au 14 avril 2022
Description du projet
Le territoire du sisteronais-buech est un territoire qui prend la suite du territoire gapençais mais avec des orientations différentes. Sur le gapençais, nous avons travaillé autour du marketing territorial en rapport avec la création d’une gamme de produits transformés à partir de fruits bio et d’un atelier de transformation. Dans le projet actuel, les suites que nous voulons donner s’orientent pour soutenir la coopérative qui un groupement d’entrepreneurs vers la stratégie de commercialisation et de communication de leur coopérative.
Action 1 : Améliorer sa stratégie de communication pour une meilleure commercialisation
– réaliser des portraits de photos des arboriculteurs de la coopérative du territoire
sisteronais-buech.
– réaliser des interviews et témoignages des quelques arboriculteurs.
– élaborer un document de présentation de la coopérative et des acteurs à destination
des commerciaux.
– animer un groupe de travail d’arboriculteurs autour de leurs stratégies de
commercialisation
– animer un groupe de travail d’arboriculteurs autour de la communication sur leur métier
pour accompagner leur (futur) commercial dans les démarches de négociations de prix
d’achats.
– se faire connaître (page facebook ou site internet, article dans la presse, rencontres
avec les médias), du grand public et des ses confrères arboriculteurs afin d’augmenter le
nombre d’adhérents à la coop.Action 2 : Comprendre et s’adapter à de nouveaux débouchés dans des circuits de commercialisation diversifiés
– développer une approche globale de la commercialisation avec l’aide d’un consultant
extérieur
– peaufiner un argumentaire de vente
– rédiger une fiche de poste pour un nouveau commercial, choisir et accompagner un
nouveau commercial
– rédiger une stratégie de commercialisation
– diagnostic des besoins d’adaptation de fonctionnement : taille des chambres froides,
personnel, tonnage.Action 3 : Pérenniser les débouchés actuels, en chercher/créer de nouveaux
– transfert d’expérience Commerce équitable Nord Nord - labellisation
– accompagner la contractualisation pour des prix « justes » (rencontre et échanges avec
de grandes marques)
– rencontrer des acteurs historiques des filières biologiques (magasins spécialisés,
transformateurs)
– rencontrer des nouveaux acteurs (des plateformes 100 % bio de la région) -
GIEE FertiBio 05
Améliorer la fertilité des sols en maraîchage bio en mettant en œuvre des pratiques agroécologiques
oct 2019 à déc 2021
Action réalisée avec le soutien financier de :
Diagnostic et enjeux identifiés
Nous faisons le constat que depuis quelques années, sur certaines cultures nous avons une baisse de rendements dû à l’augmentation de maladies ou à des carences en nutriments. Dans quelques situations, nous avons observé une érosion des sols (dû à des aléas climatiques des pluies fortes ou sécheresse) et la situation est de pire en pire.
Nous avons conscience de l’importance du sol et de la vie sol dans l’équilibre d’une exploitation. C’est pourquoi depuis deux ans nous avons commencé à mettre en place des engrais vert mais uniquement sur un pourcentage faible de notre exploitation. Certains d’entre nous, ont réussit à planifier une rotation très précise, d’autres pas encore. Concernant la fertilisation, nous achetons encore des produits fertilisants vendus par des entreprises spécialisés ( type MV100 Ovinalp ou Phenix) ce qui est une dépense importante pour nos exploitations.
Objectifs poursuivis
**de nature économique :
– produire des légumes de qualité en volume suffisant : augmenter notre chiffre d’affaire
– raisonner les dépenses : réduire nos coûts de fertilisants**de nature environnementale :
– ne pas épuiser les réserver des sols, ralentir l’érosion des sols
– éviter les excès d’azote, limiter l’émission de gaz à effets de serre (pièger le carbone)
– augmenter la biodiversité de la vie du sol : nombre de vers de terre**
de nature sociale : }}}
– crééer du lien, de l’échange, du partage entre homologues
– générer entre les maraîchers des associations symbiotiques, mutualiser des connaissances
– mettre en avant du savoir paysan et des observations tendre de la recherche participative
– valoriser de la dimension humaine, de la convivialité et bienveillance au sein du groupeActions et calendrier
Automne 2019 : diagnostics de durabilité : aller à la page des résultats
Janvier 2020 : restitutions des résultats de reliquats d’azote : aller à la page
Février 2020 : transfert d’expérience
1/ avec les civam réunion du 07/02/2020
2/ lors du Séminaire Maraichage organisé par l’ARDEAR PACA le 26/02/2020 à volx : lire le retour sur la journée -
L’autonomie alimentaire des élevages face au changement climatique
Collectif d’éleveurs souhaitant travailler sur l’autonomie alimentaire de leur troupeau
Depuis peu, AGRIBIO 06 anime un groupement d’intérêt économique et environnemental (GIEE) :
L’autonomie alimentaire des élevages face au changement climatiqueCe groupe d’éleveurs s’est formé avec la volonté de se regrouper, de partager ses pratiques agro-environnementales et également de réfléchir tous ensemble à une meilleure gestion de leurs exploitations d’un point de vue environnemental.
Les éleveurs du groupe souhaitent s’améliorer techniquement, notamment dans la gestion de l’alimentation du troupeau afin d’améliorer leurs performances économiques et environnementales et aussi dans le but de faire face au changement climatique, dans un département déjà impacté.Dès décembre 2019, plusieurs réunions étaient organisées afin de définir les objectifs communs et les thématiques précises de ce projet. Le groupe d’éleveurs, avec l’appui d’Agribio Alpes-Maritimes, décide donc de monter un groupement d’intérêt économique et environnemental (GIEE). Le projet a été validé, et peut débuter, en octobre 2020 pour une durée de 3 ans !
[*Ce GIEE regroupe cinq éleveurs de petits ruminants en BIO, il peut être amené à évoluer et n’est pas destiné exclusivement aux éleveurs BIO.*]
Ce groupe permettra ainsi à chacun de monter en compétences et de gagner en connaissances afin d’avoir une meilleure gestion de l’alimentation de son troupeau, et de mettre en place des solutions durables sur les fermes. Ce projet prendra également en compte le changement climatique de plus en plus présent dans le département des Alpes-Maritimes, ainsi que toutes les problématiques transversales à l’alimentation telles que la santé animale ou encore le bien-être animal.
A travers de nombreuses formations, journées techniques et moments d’échanges, chacun partagera son expérience. Ces journées seront ouvertes à tous !
Les éleveurs pourront par la suite mettre en place sur leurs fermes de nouvelles méthodes grâce aux compétences acquises (utilisation d’arbres fourragers, optimisation des friches et sous-bois, etc.). Au terme de ces trois années, un bilan sera fait sur les fermes participantes afin de voir les évolutions apportées par ce projet.Le projet permettra également de dynamiser l’élevage BIO des Alpes-Maritimes. La topographie particulière du département engendre des temps de trajets très long et limite les échanges entre agriculteurs. L’animation de ce groupe par Agribio Alpes-Maritimes incitera et créera ces échanges au sein du département.
De nouveaux partenariats entre Agribio Alpes-Maritimes et des acteurs locaux vont se créer. Pour exemple, le CERPAM 06 ou encore la Maison Régionale de l’Elevage.Les premières actions ont débuté dès novembre 2020 ! Les éleveurs se sont retrouvés autour d’une formation « Diagnostic des prairies BIO par les plantes bioindicatrices ». Ce stage a permis à chacun d’analyser l’état de ses prairies, et de connaître les espèces présentes. Il s’agissait donc d’une bonne base pour débuter le projet.
En 2021, de nombreuses actions sont déjà programmées : commandes groupées, analyses de poils, de fourrages, journées techniques, formations, etc … Le projet prendra fin à l’été 2023.
Si ce projet vous intéresse, n’hésitez pas à contacter Agribio Alpes-Maritimes !
Agnès SARALE, animatrice conseillère Productions Animales : 06 64 42 07 97Avec le soutien :
Les fiches ci-dessous présentent les fermes membres du GIEE "Autonomie alimentaire des élevages face au changement climatique". Elles récapitulent le fonctionnement de chacune des fermes, leur constats à leur échelle de l’impact du changement climatique sur leurs fermes et un zoom sur leurs pistes de travail sur la thématique de l’adaptation de leur système face au changement climatique.
FICHES DE FERME :
Chevrerie de la Saulée, caprin lait Bio, à Collongues
Bergerie de Giuggiola, brebis laitière bio, à Brianconnet
Les ruchers de Sallagriffon, ovin viande bio, à Sallagriffon
Ferme d’Aqui, caprin laitier bio à Amirat
Ferme de la Barlatte, ovin laitier bio à Chateauneuf d’Entraumes
Modèle de fiche de ferme :
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GIEE Agneau Bio
Animé par Agribio 05, le GIEE Agneau Bio, en phase d’émergence, rassemble des éleveurs ovin viande du 04 et 05 qui ont pour objectif commun de produire des agneaux bio de qualité en maitrisant leurs coûts de production.
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Contexte
La région PACA est la seconde région française de production ovine, 63 % des éleveurs de la région sont des "éleveurs ovins". L’élevage est surtout présent dans les départements de montagne ; les deux départements alpins (04 et 05) regroupent près de 60% de l’effectif régional.
L’élevage extensif est caractéristique de la région et valorise les espaces naturels avec des races rustiques et locales adaptées au territoire. La commercialisation des agneaux s’effectue en vente directe ou circuits courts chez des bouchers, Biocoop et autres magasins spécialisés, mais aussi en circuits longs via la coopérative agneau soleil, Dufour Mane, SA Dufour Sisteron, Association César, Alazard et Roux.
Pourtant, avec les difficultés inhérentes à une conjoncture économique morose à laquelle viennent s’ajouter les problématiques liées à la prédation, la filière ovine des Alpes du sud n’est pas en bonne forme.
Dans ce contexte, l’Agriculture Biologique apparait comme une opportunité à saisir pour les éleveurs. On observe alors une forte vague de conversion à l’Agriculture Biologique ces dernières années, apportant sur le marché une quantité importante d’agneaux bio qu’il faut écouler. En 2018 on comptait 46 éleveurs ovin viande en Agriculture Biologique dans le département des Hautes-Alpes, pour un total de 10500 brebis (environ 200 brebis par éleveur en moyenne).
Mais l’agneau bio n’est pas estimé à sa juste valeur. Les éleveurs s’interrogent quant à la valorisation de leurs agneaux sous le label Agriculture Biologique. Est-ce lié à une demande inexistante ? A une filière encore mal organisée qui ne parvient pas à écouler les volumes à un bon prix ? A une mauvaise qualité des carcasses liée à une technique d’engraissement des agneaux mal maitrisée ? Un peu de tout ça…
Un premier travail sur la filière agneau bio a été réalisé par Agribio05 dans le cadre du projet Vallée Bio en 2016. Il a fait ressortir de nombreux leviers à mobiliser par les éleveurs ovin bio à l’échelle de leur exploitation et du territoire en lien avec les partenaires de la filière ovin viande : Soins alternatifs pour assurer la bonne santé des agneaux (homéopathie, phytothérapie), amélioration de l’alimentation et de la qualité d’engraissement, développement de la filière bio, complémentarité géographique et saisonnalité, qualité et sélection des carcasses, gestion de la reproduction, services aux éleveurs (achats groupés de béliers, filets…).
Après discussion avec les éleveurs et les partenaires de la région, il apparait que la partie technique de la production des agneaux en bio (qualité d’engraissement, santé des agneaux, taux de reproduction, …) n’était pas abordée dans les différents projets déjà existants. Le collectif du pré-projet de « GIEE Agneau Bio : produire des agneaux bio de qualité en maitrisant ses coûts de production » est né de ce constat.
Composition du groupe :
Les 6 exploitations du noyau fondateur ont comme production principale des agneaux en agriculture biologique. Selon les exploitations, entre 100 et 1200 agneaux sont élevés chaque année, essentiellement à l’herbe dans des modes de production extensifs et pastoraux et commercialisés en direct ou en coopérative. Ces exploitations se situent entre les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence, dans les régions agricoles du Gapençais, du Buëch et du Sisteronais dans un rayon de 100km autour de Gap, important bassin de production d’agneaux.
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Pratiques, techniques et leviers dont la mise en œuvre est envisagée dans le futur projet
Plusieurs leviers d’action sont mobilisables dans l’objectif d’améliorer les performances économiques, environnementales et sociales :
- Technique de reproduction : Améliorer le taux de reproduction par une bonne gestion de l’alimentation des brebis, le bien-être animal, le bon nombre de béliers, le bon état sanitaire et corporel des animaux
- Coûts de production : diminuer les charges. Tendre vers l’autonomie alimentaire : bonne gestion des prairies, maitrise du salissement des céréales en bio, complémentarité avec les exploitations céréalières 04 et 05, échange de semences
- Qualité d’engraissement : qualité d’alimentation et de soin des agneaux, critères de qualité bouchère
- Valorisation des agneaux à la vente : augmenter les prix de vente notamment grâce à l’optimisation de la vente directe et la maitrise de la saisonnalité, travail d’information auprès des consommateurs
- Anticipation et prévention : garder du bon sens dans la production Bio (observation, ressenti, adaptation)Premières actions envisagées :
1. Novembre 2020 : Élargissement et consolidation du collectif – Réunion 1
– Stage Agneau Bio (enquête sur la valorisation de l’agneau Bio)
– Réunion de lancement : présentation de la thématique, du contexte, des enjeux, des résultats du stage. Validation de la composition du groupe. Présentation des exploitations2. Décembre 2020 : Choix collectif de la méthode de diagnostic – Réunion 2
Une seconde réunion du collectif aura pour objectif de :
– Visite d’une seconde exploitation du collectif
– Consolider le groupe avec une présentation détaillée de chaque exploitation par les éleveurs eux-mêmes, de leurs attentes, leurs besoins, leurs craintes.
– Présenter les méthodes de diagnostic existantes et en choisir une qui leur correspond3. Décembre 2020 à Février 2021 : Diagnostic de durabilité de chacune des exploitations – Réunion 3
– Suite au choix de la méthode, les diagnostics seront réalisés pendant l’hiver, entre décembre 2020 et février 2021 par l’animatrice
– Réalisation d’un compte-rendu individuel pour chaque exploitation + synthèse collective
- Réunion 3 : Présentation de la synthèse des diagnostics, mise en avant des thématiques prioritaires à aborder sur le moyen terme, lister les partenaires potentiels.4. Mars 2021 : Rencontre des partenaires – Réunion 4
– Réunion commune entre tous les partenaires listés et les membres du collectif.5. Avril-Mai 2021 : Définition, validation et rédaction du projet agroécologique du collectif - Réunion 5
Actions pressenties suite à la phase d’émergence :
- Formations et échanges entre producteurs, conseillers, techniciens de coopératives, vétérinaires
- Organisation de journées filière avec visite d’un abattoir et échange avec une coopérative
- Travail sur les coûts de production avec l’intervention d’un comptable
- Journées techniques et d’échange sur les exploitations : techniques d’engraissement, cahier des charges de la Bio, gestion de la transhumance, saisonnalité…
- Création de fiches techniques diffusables
- Sensibilisation du grand public par les membres du collectif à travers des animations[|
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Culture et valorisation de la grenade et ses co-produits en Provence
Quinze producteurs situés dans le Vaucluse et les Bouches du Rhône cultivent de la grenade biologique sur 21 hectares. Ils souhaitent construire une chaîne de transformation en local et commercialiser les fruits, le jus, l’huile de pépins de grenade et la peau. Bio de PACA a récemment effectué une étude de marché qui a mis en avant des débouchés intéressants mais encore limités en bio et local. Ces conclusions ont amené les producteurs à vouloir garder leurs débouchés actuels et créer une marque commune pour vendre une partie de leur production collectivement.
Pour continuer la réflexion avec l’appui d’une animatrice de Bio de PACA, une émergence de GIEE a été déposée en Mai 2021.
Les objectifs de ce groupement sont les suivants :
– Monter une solution durable de production de jus, d’huile de pépins de grenade et de peaux séchées.
– Continuer leurs réflexions et développer des actions collectives sur la commercialisation des produits et co-produits de la grenade : affiner leur clientèle cible, les recettes, le packaging, la création d’une marque commune.
– Améliorer collectivement leurs itinéraires techniques dans les vergers. Échanger sur leurs conduites et être accompagnés de conseillers techniques.Si vous avez planté des grenadiers n’hésitez pas à contacter enora.jacob@bio-provence.org
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VALORISONS LA MATIERE ORGANIQUE LOCALE POUR NOS SOLS
GIEE en émergence / Acronyme : mat06.org
Préserver la fertilité biologique, physique et chimique de son sol est un des piliers de l’agriculture biologique. En effet, prendre soin des équilibres de son sol, de sa structure, de la vie qui l’habite et de son taux de matières organiques est important pour conserver la résilience de sa parcelle.
Contexte local
Dans les Alpes-Maritimes, de nombreux producteurs peinent à trouver une matière organique locale et de qualité. En effet, tout apport doit répondre aux exigences du cahier des charges de l’Agriculture Biologique (AB), et l’élevage demeure peu présent sur le territoire.
La majorité des agriculteur.rice.s utilise des engrais importés et onéreux. L’idée est donc de relocaliser l’accès aux matières organiques pour améliorer leur qualité et réduire leur coût. Ainsi, certains se tournent vers des apports plus « atypiques », tels que la drêche brassicole ou les pellicules de café... Cependant, peu de données sont disponibles sur leur aspects agronomiques (ex : rapport C/N).Agribio06 a ainsi sélectionné 3 matières organiques à tester : la drêche de bière blonde, la pellicule de café et le fumier de cheval.
On cherche également à répondre aux questions suivantes :
– Comment se comporte la matière organique sur un sol calcaire ?
– La matière organique conduit-elle à une évolution de la porosité du sol ?
– Les matières organiques vont-elles réveiller le sol en sortie d’hiver ?
– Comment caractériser les matières organiques locales : consommation lente ou rapide ?
Objectifs du projet :
Au cours de sa phase d’émergence, menée durant l’année 2002, ce projet vise à :
- Recenser des sources d’approvisionnement locales en matières organiques,
- Appréhender la règlementation AB vis-à-vis de l’utilisation des matières organiques,
- Réaliser des analyses agronomiques en laboratoire,
- Tester in situ sur les fermes certaines matières organiques recensées lors de l’émergence,
- Organiser des journées techniques sur le sol (fonctionnement, pratiques de fertilisation/amendement...).
Le collectif
Formé au printemps 2022, le collectif est composé de neuf producteur.rice.s bio maralpins (maraîchage, arboriculture, apiculture...) souhaitant travailler collectivement sur la mise en place de pratiques toujours plus vertueuses sur leur ferme et la valorisation de matières organiques locales.
Les expérimentations concerneront ainsi 3 secteurs d’activité : maraîchage, arboriculture et petits fruits.Contact animation du projet : agribio06.maraichage@bio-provence.org
Analyses menées
L’expérimentation va être réalisée avec des prélèvements pendant 6 mois sur 2 parcelles afin de pouvoir les comparer.
• En maraîchage
La parcelle 1 correspond à la zone témoin. La planche de culture est conduite selon l’itinéraire technique habituel. L’agriculteur/rice y apporte les engrais et amendements qu’il/elle a l’habitude d’utiliser.
La parcelle 2 correspond à la zone test. La planche de culture est conduite selon l’itinéraire technique habituel. L’agriculteur/rice y apporte les engrais et amendements qu’il/elle a l’habitude d’utiliser, MAIS en moindre quantité, en particulier pour les amendements azotés. En plus de cela, l’agriculteur/rice apporte une matière organique qu’il/elle a choisie de tester. La quantité à apporter de cette nouvelle matière organique est définie en fonction du bilan azoté de l’exploitation.
• En arboriculture / petit fruit
Le principe est le même qu’en maraîchage où deux zones sont distinguées, à la différence que la parcelle de culture en maraîchage correspond au pied des arbres / arbustes à petit fruit en arboriculture.Livrables et restitution
La restitution a eu lieu le lundi 24 octobre 2022, au CREAM. Les livrables suivants sont maintenant disponibles :
- Fiche technique sur la règlementation Bio des matières organiques, accessible ICI : les obligations, interdictions et pièces à fournir lors du contrôle Bio
- Listing d’endroits où s’approvisionner localement en matières organiques (fumier, drêches, broyat…) : disponible pour tous les adhérents, demander à : agribio06.maraichage@bio-provence.org
- Résultats d’analyses laboratoires de drêches brassicoles et de pellicules de café : disponibles pour tous les adhérents, demander ici : agribio06.maraichage@bio-provence.org
Projet avec le soutien de :